lundi 28 mars 2016

La Révolution copernicienne à l’adolescence


Enfants, nos parents sont pour nous le centre fixe
De ce monde étrange qu'au loin nous percevons,
Monde qui tourne autour de ces soleils en rond,
Brillants et tout-puissants dans notre esprit prolixe.

Valeurs-refuges nous aidant,
Géniteurs et étalons-or
Tout contre lesquels on s’endort,
Qui calment nos rages de dents.

Une fois adultes, univers d’expansion,
Nous nous éloignons d'eux, qui d'eux-mêmes s'en vont
Dans une banlieue lointaine des environs
Du monde productif dans lequel nous vivons.

Et ce monde, que nous pensions qu’ils maîtrisaient,
Ils l’avaient bien subi…comme nous désormais !
Les voici à nos yeux comme démonétisés.
Des valeurs en flottement généralisé.

Et lancinante alors est la rage dedans

Qu'apaisent à grand-peine les dimanches émollients.